Mission Impossible : The Final Reckoning - On oublie tout… ou presque.
CRITIQUES COURTES
Thomas Cordet
5/30/20251 min read
Tout ce qui fait le succès de la franchise Mission Impossible depuis 30 ans : les personnages, les traques millimétrées autour du globe, les lourdes conséquences de chaque acte, et surtout de bons dialogues. The Final Reckoning a oublié ce qu’était un bon Mission Impossible. Sauf pour une chose : la tension.
Deux séquences d’action inoubliables rythment la poursuite de l’Entité, une IA aux ambitions apocalyptiques. Des profondeurs de la mer de Bering au ciel sud-africain, la tension est palpable grâce à un duo Cruise - McQuarrie au sommet de son art. J’espère que vos accoudoirs sont solides !
Malheureusement, le reste de ces 2h40 ne sont pas à la hauteur. Les dialogues d’exposition s’enchaînent en apnée totale, sans parler de ces flash-backs incessants d’images des 7 précédents films... Où est la mise en scène ? Où est l’écriture ? Pourquoi les blockbusters américains ne font jamais confiance à leur public ? Les acteurs sont systématiquement seuls dans leur cadre, c’est à se demander s’ils se sont vus une seule fois sur le tournage. Il n'y a plus de subtilité, plus de logique…
En tant que fan de la première heure, difficile de ne pas être frustré devant cette fin en demi-teinte. Généreuse, spectaculaire, mais cruellement bancale dans sa structure. Rarement une continuité rétrospective (“retcon”) ne m’a parue aussi forcée. Une heure et demie dans le vent, pour une vraie heure de Mission Impossible. Au revoir, M. Hunt.
Thomas Cordet

